Espèce endémique : On dit d’une espèce qu’elle est endémique lorsque celle-ci n’est présente que sur un territoire bien déterminé et nulle part ailleurs sur la planète. Ces espèces représentent donc des enjeux de protection et de conservation très importants.
Espèce envahissante (invasive) : On dit d’une espèce exotique qu’elle est envahissante lorsqu’elle s’est naturalisée dans un territoire qui modifie la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes naturels ou semi-naturels dans lequel elle se propage. (Cronk et Fuller). La plupart du temps ces espèces, comme la Liane papillon, ont été importées de façon directe ou directe et prennent la place à long terme de certaines espèces endémiques.
Espèce exotique : Une espèce est dite exotique lorsqu’elle se trouve dans un milieu naturel qui n’est pas son milieu naturel d’origine et qui a été introduite par l’homme de façon volontaire ou non. A noter qu’elle peut constituer un risque pour les espèces endémiques selon si elles sont envahissantes ou non.
Espèce indigène : Une espèce est dite indigène lorsqu’elle est naturellement originaire (indigène, autochtone) d’un environnement ou d’une région.
Formation secondaire : Une formation secondaire, par opposition à une formation primaire, est la formation d’une forêt qui a repoussé (plantées, ou de manière spontanée, par régénération naturelle, en une ou plusieurs phases) après avoir été soit détruite par des espèces exotiques envahissantes, des animaux ou par l’homme. LIFE+ : L’Instrument Financier pour l’Environnement de la Commission européenne (2007 – 2013).
Habitats semi-xérophiles (semi-secs) A la Réunion, les termes « semi-secs » et « semi-xérophile » sont généralement employés de manière indifférenciée. Toutefois, le terme « semi-sec » s’il s’applique bien à un milieu ou à un habitat, reste abusif lorsqu’il s’agit de végétations pour lesquelles le terme « semi-xérophile » (étymologiquement : qui aime les conditions semi-sèches) devrait être employé.
L’archipel des Mascareignes Les Mascareignes sont un archipel de l’océan Indien formé de trois îles principales, La Réunion, l’île Maurice et Rodrigues, ainsi que plusieurs petites îles proches. Cet archipel africain est partagé entre deux pays : la France avec La Réunion et Maurice avec le reste de l’archipel.
LIFE+ Biodiversité : Les projets LIFE+ Biodiversité sont des projets qui contribuent à la mise en œuvre des objectifs de la campagne de la Commission Européenne intitulée « Enrayer la diminution de la biodiversité à l’horizon 2010 et au-delà ». Les projets LIFE+ Biodiversité doivent constituer des projets de démonstration ou d’innovation.
Marronnage : Le marronnage est le phénomène par lequel des animaux domestiques relâchés ou échappés forment des populations vivant partiellement ou totalement à l’état sauvage.
Origine anthropique : On dit d’une origine anthropique lorsqu’un fait, un résultat, est lié à une activité humaine. Cela peut correspondre aux espèces transportées accidentellement ou introduites délibérément par l’Homme, ainsi qu’à des animaux domestiques échappés, après un stade éventuel de marronnage.
Restauration : La restauration d’un habitat est une action intentionnelle qui initie ou accélère l’auto-réparation d’un écosystème qui a été dégradé, endommagé ou détruit, en respectant sa santé, son intégrité et sa gestion durable » (SER, 2004). Dans le cadre du projet LIFE+ COREXERUN, les éléments constitutifs de de ces habitats sont encore présents mais pas fonctionnels du fait notamment de l’invasion de la Liane papillon (ou aitres pestes végétales) et des pressions anthropiques diverses (braconnage, incendies … )
Reconstitution : La reconstitution passe par des actions qui tendent à redonner la forme primitive à un habitat à partir d’éléments fragmentaires. Dans ce cadre, le projet LIFE+ COREXERUN tente de reconstituer artificiellement avec leurs fonctions, 9 hectares d’habitat semi-xérophile unique s à La Réunion et quasiment disparus dans leur état d’origine (avant l’arrivée de l’homme). Cette zone reconstituée située sur la planèze entre deux ravines et s’appuyant sur des reliques existantes pourra également servir à rétablir un corridor écologique.