
La caractéristique climatique principale de la forêt semi sèche est l’existence d’une période sèche de plusieurs mois. Les précipitations sont inférieures à 1800 mm/an et descendent parfois à moins de 500 mm/an. Les températures moyennes annuelles varient de 18° à 24°C.
Le massif de la Montagne est un grand massif « naturel » d’un seul tenant formant un gradient altitudinal continu entre les milieux côtiers et ceux de plus haute altitude. Il abrite les principales reliques de végétation semi-xérophile de l’île au niveau du site élargi de la Grande-Chaloupe (ravines comprises entre la Possession et le village de Saint-Bernard).
- Bois de chenille
- Ti bois de senteur
- Bois de senteur bleu
- Bois puant
- Bois d’éponge
- Mahot tantan
- Bois de sable
- Bois d’ortie
- Bois blanc rouge
- Bois de prune
- Tanguin
- Bois de lait
D’autres espèces ne bénéficient pas d’un statut de protection mais sont tout autant menacées :
- le Latanier rouge (Latania lontaroides)
- la Mauve (Abutilon exstipulare)
- le Benjoin (Terminalia bentzoë)
>> Consulter la liste des 48 espèces réintroduites dans le cadre du projet LIFE+ COREXERUN.
Les associations faune/ flore sont nombreuses au sein d’un habitat. En milieu semi-sec, elles impliquent des espèces végétales endémiques fragiles. La dégradation de ces dernières entraine l’inévitable disparition de la faune qui s’y rattache. Le Salamide d’Augustine (Salamis Augustina) en est le parfait exemple. Ce papillon diurne endémique de La Réunion est un des plus rares de l’île. Sa fragilité provient de la raréfaction de son unique plante hôte, le Bois d’Ortie (Obetia ficifolia). Cette plante endémique des habitats semi-xérophiles de La Réunion est l’unique source de nourriture de ses chenilles.
A terme, un des objectifs du projet est de permettre d’observer à nouveau de telles associations entre la faune et la flore.